Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ça le désordre / 2003

 

Ils sont maladroits, ils ont peur, ils s’agitent, ils croient ranger le monde sur une scène.

Mais quand on voudrait tout ordonner, tout ranger et dominer, toujours quelque chose échappe et retourne au désordre.

Et on a beau agir, s’agiter, croire faire avancer les choses, on est un jour débordé.

On devient spectateur du désordre du monde.

 

Ça le désordre

Un spectacle de 4 Litres 12
Mise en scène Michel et Odile Massé

Avec  Michel Massé, Odile Massé, Mawen Noury, Aline Stinus, Cédric Weber

Lumières  Jean-Christophe Cunat

affiche Boris Bert à partir d'une photo de Eric Didym

coproduction  4 Litres 12, Ccam-scène nationale de Vandoeuvre, Théâtre de la Balsamine (Bruxelles)

avec le soutien de l’Adami

 

*****

 

A PROPOS DU SPECTACLE

Comment dire notre désarroi face au désordre du monde ?
Comment dire à quel point ce désordre du monde sème aussi le désordre en soi ? Comment dire les ravages de l’inconscience, de l’arrogance, de la désorganisation où qu’on pose les yeux ?
Comment dire que ne rien faire c’est être spectateur du désastre, et que tenter de faire semble inutile ?
Comment dire notre sentiment d’impuissance ?
Comment dire notre pauvreté d’êtres humains habités par la faim, le désir de pouvoir, de paraître, le refus de voir, les faux savoirs ?
Comment dire qu’avec ce pauvre bagage malgré tout on essaie de comprendre et de construire ?
Comment poser des questions, comment dire la peur ?
Comment rire de notre perdition ?
Et comment dire cela à travers l’histoire d’un groupe, comment y mêler enfin notre propre questionnement sur le théâtre ?

Avec ces sentiments confus et contradictoires qui nous agitent, nous avons travaillé autour d’un texte d’Odile Massé. Nous l’avons trituré, déchiré, mâché, découpé ; nous n’en avons gardé que des fragments, pour lesquels nous avons imaginé un contexte théâtral et que nous avons mis dans la bouche de personnages-acteurs; nous avons considéré ce texte comme une partition rythmique contenant ce qui, aujourd’hui, nous était nécessaire : la simplicité extrême des phrases, pour dire la simplicité des besoins primaires - et la perdition, la maladresse, la vanité stupide et sa vacuité.

Dans ce contexte, Michel Massé a joué son rôle de metteur en scène, pour lequel il a créé son propre texte.

Et tous ensemble, acteurs, metteur en scène, régisseur, nous avons avancé - comme dans le spectacle ces personnages très approximatifs tentent d’avancer, d’ordonner le désordre, comme ils tournent en rond sans comprendre, dans un monde fait d’obstacles et de trous vides, avec la peur au ventre, vers un but qu’ils ne connaissent pas. 

 

*****

EXTRAITS DE PRESSE

 

FRANCE-INTER : (...) Et l’on repart fortifié d’une malice et d’un humour lumineux – drogue magique pour passer, sans tomber, d’un trou noir à l’autre. Merci.  Jean Marc Stricker

 RADIO ALIGRE : (...) Une sorte de voyage qui nous mène aux frontières de l’enfance, d’un absurde à la fois clownesque et métaphysique. C’est à la fois profond et franchement drôle.  Manuel Piolat Soleymat

 PARISCOPE : Un petit bonheur « helzappopinesque » !  M-C.  N.

 LE PARISIEN : ... une métaphore humoristique de nos existences bancales, donc humaines. (...) Un spectacle drôlement intelligent. Et intelligemment drôle.  Marie-Emmanuelle Galfré

 TELERAMA : Avec leur jeu de théâtre dans le théâtre avec effets de miroirs, ils brossent l’air de rien le terrifiant tableau d’une humanité cannibale capable de toutes les cruautés. (...) On sort ébaubi, et réjoui de cette descente aux enfers digne des Marx Brothers.   Fabienne Pascaud

 LE FIGARO : (...) Un humour décalé, une ironie, un rire très Europe centrale. (...) ces costumes, ces répliques, cette absurdité désanchantée qui n’est pas agressive, qui ne bascule jamais dans le cauchemar angoissant.   Armelle Héliot

 LIBERATION : (...) Michel Massé,  ce fils naturel de Tristan Tzara et de Daniil Harms (...) L’humour (bon, celui de Topor et Chaval), les a réunis au fil des spectacles. La logique est celle du tord-boyaux. Les méninges sont aux manettes.  Jean-Pierre Thibaudat

 LE RÉPUBLICAIN LORRAIN : (...) Le public rit pour ne pas céder au vertige. Repu, il retournera chez  lui maladroitement pour tenter d’ordonner sa propre niche...  André Greiner

 L’EST REPUBLICAIN : (...) C’est la représentation de l’humanité. Et 4 Litres 12 a beau nous la repeindre aux couleurs de l’humour, elle apparaît impitoyable.  Rachel Valentin

 LA LIBRE BELGIQUE : (...) un théâtre d’interrogations, d’obsessions et de variations sur le langage et sa dissolution, le corps physique et social, le pouvoir et l’innocence.   Marie Baudet

 THEATRE ONLINE : (...) Ces sortes de clowns métaphysiques plongent au plus dense d’eux-mêmes pour faire reparaître à l’air libre leur part d’enfance restée vive. Un étonnant voyage fait de ridicules et de questionnements existentiels.   Manuel Piolat Soleymat

 LA VOIX DU NORD : (...) Un théâtre d’humour noir que les Deschiens ont dû regarder au berceau.  T.T.

 

*****

 

TÉLÉCHARGER LE DOSSIER DU SPECTACLE : ca-le-desordre.pdf

TÉLÉCHARGER LA PRESSE : presse ça le désordre.pdf

 

VOIR LES PHOTOS :

 

Écrit par 4Litres12 Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.