Apocalypse 12 / 2011

APOCALYPSE 12

un spectacle de 4 Litres 12

conception et mise en scène

Michel Massé

collaboration artistique

Gaël Massé

avec

Yves Breton, Michel Massé, Odile Massé, Mawen Noury

création lumières et régie lumière & son

Jean-Christophe Cunat

musique

Etage 34 (Daniel Koskowitz, Olivier Paquotte, Dominique Répécaud)

 

Secrétariat et administration

Lydia Gorbatchew

co-production :

4 Litres 12

CCAM / Scène nationale de Vandoeuvre-lès-Nancy

Espace Malraux / Scène nationale de Chambéry

avec le soutien de

DRAC Lorraine, Ville de Nancy, Conseil régional de Lorraine, Conseil général de Meurthe-et-Moselle

 

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Le spectacle

 

Comme dans un conte, il faut passer entre les ronces et s’enfoncer dans la forêt pour arriver de l’autre côté du miroir, où tout est difforme et déformé : autour de repas iconoclastes, ce n’est pas au Pays des Merveilles qu’entrent les personnages et improvisent les acteurs, mais plutôt dans une « inquiétante étrangeté » où la duplicité, les monstres cachés, le doute et la cruauté mènent la danse, entre les entrelacs dévoyés de l’Histoire et des contes.

Là, dans la cacophonie d’un cimetière de robes et d’une forêt de cordes, tout est mensonge, sauf les cris dénudés de ceux qu’on refuse de voir et auxquels tout le monde, vrais et faux personnages, devra bien faire face.

 

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Quand ce spectacle n’existait pas encore…

(quelques notes de direction de travail)

  

Ce spectacle n’a pas encore de titre.

Il en est, pour le moment, à l’état de désir. De balbutiements du désir.

Nous voudrions nous y confronter aux mécanismes de la duplicité, à l’hypocrisie et au mensonge.

Nous voudrions faire apparaître la contradiction entre ce qui est vu et ce qui est entendu, et la contamination qui en découle. Nous voudrions que, sur le plateau, rien ne soit sûr ; que le doute entre la vraie et la fausse réalité soit permanent, inquiétant.

Nous voudrions modifier les actes par des paroles mensongères, et la parole vraie par des actes hypocrites.

Nous voudrions modifier les apparences, nager en eaux troubles, montrer la réalité falsifiée.

Nous voudrions que, dans cet univers du plateau où tout acte, où tout acteur, serait aussi son double perverti, puissent apparaître les rapports de pouvoir que crée la falsification.

Et nous voudrions, au sein de cette duplicité, que la recherche de pureté soit présente et tangible dans le travail de l’acteur. 

Odile et Michel Massé,

février 2010

 

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